Construction de la première cabane insolite : La Emberá

Construction de la première cabane insolite : La Emberá

Voici un retour sur la construction de notre première cabane insolite. C’est étrange de se replonger dans les photos et de voir la cabane sortir de terre petit à petit. Alors oui, certains diront que nous aurions pu aller plus vite mais nous ne voulions pas nous mettre la pression, ni mettre la pression aux personnes qui travaillaient avec nous. Elle s’est construite au rythme panaméen, cette cabane ! Et nous sommes plutôt fiers du résultat.

Description de la cabane

• Structure en bois
• Toit en palmes
• Fondation en béton armé
• Mur en parpaings
• Dalle béton teintée dans la masse
• Enduit ciment et peinture
• Huisserie en aluminium
• Raccordement au réseau communal pour l’eau et l’électricité
• Fosse septique

STRUCTURE EN BOIS ET TOIT EN PALMES

Phase réalisée par une équipe locale.

Je voulais que cette cabane ressemble aux maisons des tribus indigènes panaméennes. Mes seules exigences étaient qu’elle soit ronde et que son toit soit en palmes, comme sur l’exemple ci-dessous.

En discutant avec les locaux, on nous explique que la “palma real” que l’on trouve dans la province du Veraguas n’est pas adaptée pour un toit rond. La seule palme adaptée pour un toit rond se situe dans la province du Darién.

Le hasard fait bien les choses ! Un midi en mangeant dans une fonda, on découvre un beau rancho (photos ci-dessous). La propriétaire nous explique que les palmes sont particulières car elles viennent du Darién et que c’est son frère qui habite là-bas qui a construit ce rancho. Bingo ! Dans la minute suivante, nous avions les coordonnées de son frère.

Rancho de la fonda “Delicias de Mireyita”

Mi-août 2022, l’équipe de Yoni débarque sur le terrain. Le terrain étant en pente, la première étape pour eux a été de décaisser le terrain sur 7 mètres de diamètre et 1,20 mètres de haut. Pas question d’utiliser de machine pour ne pas fragiliser la pente et pour faire un arrondi bien précis. Les gars (3 personnes) ont donc bossé avec le coa, le pala coa et le pico pendant 4 jours et le résultat est bluffant.

Ils ont ensuite positionné les 6 poteaux qui supportent le toit, en prenant soin de protéger de l’humidité la partie immergée dans la terre. Le bois utilisé provient d’une scierie locale. Il s’agit de cèdre amer, un bois robuste qui dégage une odeur particulière empêchant les attaques d’insectes, tels que les termites.

Grâce à un guide en bois, (sur lequel ils ont positionné une clé de voute fabriquée sur place en partant d’un cube de bois,) ils ont monté les longerons puis les traverses qui supportent les palmes. Je suis encore impressionnée de leur travail sur la clé de voute, un vrai travail de précision réalisé manuellement. Je peux vous dire que c’est du solide !

Bonne synchronisation ! La structure en bois terminée, Yoni est arrivé avec les palmes du Darién. La pose est très technique mais en gros, on divise la palme en 3 sans la casser, on passe 1 au dessus, 1 en dessous, 1 au dessus de la traverse… on frappe au maillet pour bien imbriquer la palme. On fait de même avec la suivante en faisant attention à démarrer sous la précédente et ainsi de suite avec chaque palme. Bon comme ça, ça parait simple mais en fait pas du tout car l’objectif est quand même que l’eau ne s’infiltre pas !!!

Lorsque la palme arrive, elle est fraîche, donc verte. Il lui faudra une semaine pour sécher et donc griser.

Pour éviter les infestations d’insectes et autres bêtes dans les palmes, il faut les traiter. Nous avons utilisé pleins de produits que j’adore ! Un mélange de kangaru (contre les serpents), pentadrin (contre les termites) et arimac (insecticides). Ce traitement est à réaliser au moins 2 fois par an.
[Traitement à réaliser avec les équipements de protection individuels adaptés : masque, gants, lunettes, tablier.]

Correctifs

• En octobre, au plus fort de la saison des pluies, nous avons eu quelques infiltrations. A notre demande, Yoni a posé des palmes supplémentaires pour combler les espaces.
• En janvier, nous avons eu une longue période de vents forts. Nous avons donc acheter un grand filet aux pêcheurs du port de Palo Seco et l’avons fait poser sur l’ensemble de la toiture. Nous avons choisi un filet en coton vert qui sera plus résistant (rayon UV, humidité…) dans le temps.
• 2 jours après la mise en service de la cabane, il y a eu la première grosse pluie de la saison. Le crash test a été plutôt réussi et nous avons constaté seulement quelques gouttelettes sur le lit. Ce problème a été réglé faisant poser une toile imperméable sur la cime du toit, entre le filet et les palmes.

Coût et durée

4 000 $ tout compris + 310$ pour les corrections.
12 jours pour le chantier principal + 1 jour pour l’ensemble des corrections.

FONDATION EN BETON ET MURS EN PARPAINGS

Phase en auto construction

À notre tour de relever les manches. Bon ! Avant ça, on a potassé. Merci YouTube, forum et autres blogs pour vos procédures et bons conseils. Faut dire que l’on n’est pas du bâtiment et là, on partait totalement vers l’inconnu.

Lors des phases d’auto construction, nous travaillons avec Augustin, notre voisin. Il n’est pas non plus du métier, mais il a participé à quelques chantiers… Et finalement, en sait plus que nous. Nous lui donnions donc les grosses lignes, validions les commandes de matériaux avec lui et ensuite nous mettions en œuvre avec lui sur place.

Sylvain a commencé par dessiner les plans pour le passage de la plomberie et des gaines électriques. Plusieurs contraintes se sont alors présentées :

• On ne trouve pas de tuyauterie souple au Panama, seulement de la tuyauterie rigide – avec des tuyaux adaptés à l’eau froide et à l’eau chaude. Il y a quelques jours, nous avons découvert un fournisseur de tuyauterie souple à Panama City, mais il s’agit de produits importés dont les stocks sont faibles et les réapprovisionnements incertains. Vous pouvez également les importer par vous-même depuis les États-Unis mais le coût est non négligeable.
• Le système électrique est différent de celui de l’Europe : Il s’agit d’un système électrique en 110 volts, on ne trouve pas de différentiel, certains équipements fonctionnent en 220 volts et requièrent donc une arrivée de deux phases…

Augustin et Sylvain ont ensuite préparé le ferraillage des fondations et coulé le béton. Encore à cette étape, des contraintes se sont imposées :

• Vous ne trouverez pas de machine pour préparer les armatures à installer dans les tranchées. C’est Augustin qui a préparé manuellement toutes les armatures. Heureusement qu’il avait déjà fait cela avant !
• Pour préparer le béton, nous avons voulu louer une bétonnière. Mais ici, il n’y a pas de KILOUTOU ! On a donc fait le tour de nos voisins, mais les quelques bétonnières présentes étaient déjà en activité. Donc la préparation du béton a également été manuelle.
• À cette étape, nous étions au cœur de la saison des pluies. Beaucoup de site d’informations sur la construction vous déconseilleront de couler du béton lors de grosse pluie. Mais alors, on fait comment quand ont vit dans un pays où il pleut 6 mois sur 12 ? Bah, on fait avec, on s’adapte. On met moins d’eau dans la préparation et on protège avec des bâches.

À mon tour de participer à la construction de la cabane ! Je n’avais jamais réalisé de maçonnerie. Donc le fait qu’elle soit arrondie n’a rien changé à mon appréhension. J’ai appris sur le tas à niveler, faire l’aplomb, jointoyer… Augustin quant à lui s’occupait de couper les parpaings quand cela était nécessaire, de préparer le mortier et de le déposer sur les parpaings.

Bien que satisfait de notre travail, la construction des murs en parpaings fût un travail fastidieux, qui s’est révélé coûteux. Nous avons choisi la facilité de se faire livrer des matériaux prêts à l’usage mais à refaire, nous le ferions autrement. Pourquoi pas remplir des sacs en jute avec de la terre, façon Eco dôme.

Quelques prix hors taxe de matériaux (2022) :

1 sac de ciment gris à usage général – 42,5 kg 8,41$

650 Kg de sable 36,00 $

650 Kg de pierre 26,00 $

Barre d’acier 3/8 6,25 $

Taux de TVA sur les matériaux de construction au Panama : 7%.

Coût et durée

3 000 $ tout compris : parpaing, sable, ciment, gravier, ferraille, équipement pour la plomberie, équipement pour l’électricité, petites fournitures.
4 mois calendaires.

DALLE BETON ET ENDUIT CIMENT

Phase réalisée par une équipe locale.

Par précaution, nous avons à nouveau fait appel à des professionnels pour cette étape. Mais avant qu’ils interviennent, Sylvain et Augustin ont finalisé l’installation électrique et la plomberie. Diplômé d’un baccalauréat électrotechnique, ce fût l’occasion pour Sylvain de former Augustin à l’électricité.

Cette étape de construction n’a pas été de tout repos ! Voici quelques points qui nous semble important à partager. Même s’il ne faut pas généraliser à tous les chantiers et à toutes les équipes de construction, de nombreuses personnes nous avaient alerté sur ces aspects :

• Chaque ville a son rythme. À Toulouse, on parle de quart d’heure toulousain. Au Panama, ce serait plutôt des jours. Mais n’étions-nous pas venu au Panama pour changer de rythme ? Blague mis à part, ayez bien en tête que si vous faites appel à une équipe extérieure le chantier avancera à leur rythme et pas au vôtre.
• Le réapprovisionnement des produits en magasin est souvent incertain. La chantier a été suspendu 1 mois car il n’y avait plus de ciment blanc disponible, pas dans un magasin mais dans tous les magasins de tous le pays !
• Les ouvriers sont souvent non qualifiés. Ils apprennent le métier sur le tas, sans formation. Cela induit parfois des erreurs comme la fois où l’équipe a appliqué l’enduit de finition intérieur sur l’enduit gris totalement humide. Résultat, les pigments de l’enduit de finition étaient absorbés au fur et à mesure par l’enduit gris.

• Notre chef de chantier gérait plusieurs chantiers en même temps. Qu’elle que soit la personne au commande, cette surcharge occasionne forcément des oublis, des erreurs… Il faut en avoir conscience, votre présence est indispensable sur le chantier pour rappeler ce qui est attendu, pour conseiller sur la manière de faire (oui oui, même si vous n’êtes pas un pro), pour débloquer une situation…
• D’un pays à l’autre, le cadre de référence n’est pas le même. Nous avons appris à nos dépens (Ce n’est pas vrai ! On nous avait prévenu), qu’il est préférable de s’occuper des finitions. Lors de la seconde pose de l’enduit, l’équipe n’a pas humidifié le gris et a trop tiré l’enduit de finition. Au bout de 2 jours, l’enduit était craquelé. Nous avons donc repris le travail en ponçant l’enduit, bouchant les imperfections avec de l’enduit de rebouchage, lissant au papier à poncer, posant une sous-couche au fort pouvoir couvrant et peignant à la teinte voulue.

Malgré ces quelques remarques, le travail sur les dalles et l’enduit en gris a été très bien fait. Nous n’hésiterons pas à refaire appel à cette équipe pour les travaux de maçonnerie.

HUISSERIE EN ALUMINIUM

Il n’existe pas de grandes enseignes de huisseries telles que LAPEYRE en France. Vous trouverez quelques modèles standards dans des magasins de bricolage tels que COCHEZ, HOPSA… Et vous trouverez de nombreux artisans. Pour des huisseries en aluminium de qualité européenne, adressez-vous à des artisans de la Ciudad.
La taille des huisseries de la cabane n’étant pas standard, nous avons travaillé avec un artisan. Par contre, nous avons opté pour une confection simple.

Nous avons cherché sur google maps des artisans au plus près de chez nous et en avons contacté trois. Ensuite, nous avons choisi celui qui voulait travailler : le premier n’a jamais répondu à nos messages, le second a répondu à nos messages puis a fait le mort et le dernier a répondu à nos messages et nous a invité à le rencontrer.

Nous nous sommes donc rendu à son atelier pour voir son travail et échanger avec lui sur le projet et nos attentes. Il nous a proposé des modèle d’aluminium, de fermeture, de maille… sa femme nous a offert une limonada… Après 20 minutes d’échange, nous validions le fait de travailler avec lui.

Dès que la maçonnerie des ouvertures fût terminée, nous avons envoyé les mesures exactes à l’artisan. Je dois dire que nous avons été surpris de la rapidité d’exécution du chantier. Il s’est ensuite occupé de la pose des huisseries et du mastic.
Le rendu est très sympathique. Mais après usage, nous nous sommes rendus compte que les pans de la porte-fenêtre ont été inversés. Cette erreur de montage complique l’utilisation de la serrure et empêche l’ouverture complète de la moustiquaire. Nous serons plus vigilants lors de la commande des prochaines huisseries en précisant à l’artisan le sens d’ouverture des pans…

Coût et durée

560 $ pour les 2 fenêtres + 80 $ pour le déplacement (157 km) et l’installation.
7 jours, entre la commande et l’installation.

PRODUCTION DE L’EAU CHAUDE

Malgré un fort taux d’ensoleillement journalier et annuel, vous ne trouverez pas de chauffe-eau solaire au Panama. Voici 3 systèmes qui vous permettront de produire de l’eau chaude :

• Pommeau de douche électrique
  Avantages : coût d’achat (de 25 à 55 $ selon le modèle) et d’installation réduit, gain de place du système, pratique si le réseau d’eau chaude n’a pas été prévu initialement lors de la construction.
  Inconvénients : peu esthétique, sécurité incertaine car l’électricité arrive à l’intérieur de la douche.

• Ballon d’eau chaude (électrique ou à gaz)
  Avantages : coût d’achat attractif au vu du matériel, système de mise en sécurité.
  Inconvénients : requière de la place, requière un entretien régulier, risque de fuite, laps de temps de chauffe, consommation limitée à un nombre de personnes, consommation énergétique élevée.
  
  Ballon électrique : 190 litres = $340
  Ballon gaz : 190 litres = $470
  [Le gaz est subventionné par le gouvernement panaméen, il est donc attractif en terme de coût. Par contre, il n’y a pas de réseau de distribution du gaz au Panama. Le gaz est seulement disponible en bouteille. Pour une bouteille de Tropigas de 12 kg, comptez 70$ de consigne et 4$ de gaz.]
  

• Chauffe-eau (électrique ou à gaz)
  Avantages : gain de place, système de mise en sécurité, pas d’entretien particulier, chauffe immédiate.
  Inconvénients : coût élevé, consommation énergétique élevée.
  
  Chauffe-eau électrique : 15 litres = 250$
  Chauffe-eau gaz : 15 litres = 200$
  [Le gaz est subventionné par le gouvernement panaméen, il est donc attractif en terme de coût. Par contre, il n’y a pas de réseau de distribution du gaz au Panama. Le gaz est seulement disponible en bouteille. Pour une bouteille de Tropigas de 12 kg, comptez 70$ de consigne et 4$ de gaz.]

Pour cette cabane, nous avons opté pour un chauffe-eau électrique. C’est vraiment top ! L’installation est facile et sa petite taille est un vrai atout dans les petits espaces. Toutefois, pour les prochaines cabanes, nous opterons pour la version à gaz. Car le chauffe-eau est un gros consommateur d’énergie et qu’au Panama, le gaz s’avère beaucoup moins cher que l’électricité.

TRAITEMENT DES EAUX USÉES

À ce jour, le Panama compte 183 km de réseaux d’égouts sanitaires. C’est très peu et la Sunset Coast fait partie des endroits où il n’y en a pas du tout. De ce fait, il faut installer un système pour évacuer et traiter ses eaux usées.

En France, j’ai découvert et adhéré totalement à la phyto épuration, un procédé d’assainissement naturel des eaux usées. J’ai donc cherché un fournisseur et installateur au Panama. Douche froide ! Il n’existe pas, à ce jour, de fournisseurs de ce système au Panama. Quelques projets sont conduits mais pour le moment rien n’est commercialisé.

Nous nous sommes alors intéressés aux microstations d’épuration. Une fois encore, douche froide ! Ce système est vendu depuis peu de temps par 1 ou 2 fournisseurs étrangers, tel que ECO VISION GROUP. Méconnu des panaméens, donc peu sollicité, l’achat et l’installation sont très chers.

En attendant que ces systèmes se démocratisent au Panama, nous n’avons pas eu d’autres choix que d’installer une fosse septique avec épandage :

Cette fosse septique servira aux trois premières cabanes. Nous avons donc prévu l’installation des tubes, des regards… pour la cabane 2 et la cabane 3.

Coût et durée

2 675 $ tout compris : la fosse, la préparation du terrain, l’installation des tubes, des regards, de la fosse et la conception de l’épandage.
7 jours.

ACCES INTERNET

À la maison, nous avons fait installer la fibre qui est fourni par un opérateur local ne dépendant pas d’une grande enseigne telle que +MOVIL (voir notre article “Mini fiche – Réseau et accès à Internet”). Nous avions le choix entre 2 opérateurs, nous avons choisi celui avec le meilleur rapport performance / prix, soit 20 mégas symétriques à 95$ HT par mois (TVA à 7%).

Pour l’installation à la cabane, Sylvain a tiré une ligne RJ45 depuis le routeur de la maison pour connecter une borne wifi. Le câble RJ45 se trouve facilement dans les magasins de bricolage tel que NOVEY. Ce câble n’est pas de super qualité mais il fait le job ! Nous avons acheté la borne wifi sur amazon.com car nous recherchions des spécificités que nous ne trouvions pas au Panama, à savoir :

• installation en extérieur
• capacité de limiter le débit pour les utilisateurs connectés à la borne (QOS)

Le réseau des clients est isolé du réseau de la maison pour qu’ils n’aient pas accès à nos éléments personnels. Si le signal est suffisant, cette borne sera utilisée pour la deuxième cabane. Sylvain a donc paramétré la borne pour que les clients qui se connectent à la même borne ne se voient pas entre eux.

Il a également limité le débit à 5 mégas pour que nous puissions conserver une grosse partie du débit pour notre usage personnel.

Coût et durée

115 $ tout compris : borne, câble, pince à sertir et embouts.
1 jour et demi pour creuser la tranchée de 90 mètres + 0,5 jour pour l’installation du câble et de la borne + 2 heures pour le paramétrage de la borne.

EQUIPEMENT ET DECORATION

Le moment que je préfère 🙂

Bien que trouver de la décoration moderne et de bonne qualité (fabrication non chinoise, matière coton, lin…) relève parfois du parcours du combattant. Une enseigne ne suffira pas à combler vos désirs. J’ai passé beaucoup de temps sur Internet à rechercher mes articles et à comparer les prix.

Hormis chez ALISS, la décoration et l’ameublement moderne est assez cher et est vendu seulement dans des enseignes à Panama City. Dans ces cas là, je me suis souvent redirigée vers amazon.com : coussins 75×75 cm avec rembourrage naturel, cache-sommier en lin de couleur terracotta, double porte-serviettes en acier inoxydable noir mat, tapis d’extérieur à la dimension adéquate, coussins imperméables pour les chaises extérieures…

Voici un exemple de produits que nous avons acheté en dehors du Panama et qui fait envie à nos voisins : la colonne de douche avec tête de douche, douchette et mitigeur thermostatique. Au Panama, vous en trouverez seulement dans des enseignes spécialisées à Panama City, telle que ELMEC. Il y aura seulement quelques modèles disponibles et le prix débutera à 350$.
Hors de question d’installer un système de douche à l’américaine ! Pour la maison, nous les avions acheté en France et ramené avec nous. Pour la cabane, nous avons trouvé un modèle très sympas, adapté à l’extérieur, à 150$ :

Quant à la décoration typique des tribus Emberá et Kuna, je l’ai acheté dans les magasins de souvenirs du Casco Viejo. Ce sont des créations originales réalisées par les tribus elles-mêmes, vous pouvez en acheter sans hésiter :

Pour réduire les coûts et apporter une touche naturelle à l’intérieur de la cabane, nous avons fabriqué 90% du mobilier : dressing, étagères, tablettes, table de chevet, kitchenette, meuble sous vasque, support à papier toilette, table à manger… La plage s’avère être une vraie mine d’or pour la création.

Depuis quelques jours, j’ai commencé l’aménagement paysager. Je plante les pieds de moringa que j’ai fait germer, les pieds de bananiers et d’heliconia que j’ai déplacé, les pieds de vetiver que j’ai acheté à un voisin et plein d’autres plantes que j’ai acheté à des fleuristes locaux (voir notre article “Mini fiche – Mon jardin au Panama”.

Coût et durée

1 600 $ pour l’équipement + 220 $ pour la décoration + 120 $ pour l’aménagement paysager intérieur et extérieur.
7 jours pour la fabrication des meubles sur-mesure, l’installation du mobilier, de l’équipement et de la décoration.

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Coût total : 15 000 $, soit 470 $ le mètre carré.

Durée totale : 8 mois.

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Nous sommes très fiers de notre première construction
et les premiers clients sont enchantés de leur séjour.

Si vous aussi vous voulez découvrir la Sunset Coast,
réservez votre séjour insolite sur le site de La Loma del Mango.